Lorsque le Cyrénéen prit la croix, un dialogue silencieux eut lieu entre lui et l’Homme-Dieu. Notre Seigneur lui dit : « Mon fils, c’est pour toi que je souffre. Tu me vois au comble de l’abandon, de la disgrâce, au dernier degré du mépris humain. Mais, regarde-moi. Quelle grandeur mystérieuse, quelle bonté énigmatique et enveloppante, qui touche ton âme tel un bon médecin se saisit d’une plaie pour y appliquer de l’onguent !
Ne ressens-tu pas que tu souffres physiquement du poids de ma croix, mais que ton âme éprouve une légèreté inhabituelle ? Ne perçois-tu pas un nouvel horizon qui s’ouvre à toi ?
Plinio Corrêa de Oliveira