Radio-Canada et les Hérauts de l’Évangile : analyse d’un abus journalistique
Une réponse honnête à un reportage déshonnête de l’émission « Enquête » de Radio-Canada
Introduction : Une attaque contre l’Église catholique
Parlons de l’émission de Radio-Canada intitulée « Enquête », datée du 17 octobre 2024, dans laquelle une attaque est lancée contre les Hérauts de l’Évangile et, par conséquent, contre l’Église catholique elle-même. Ces temps-ci, des vents de persécution et d’intransigeance religieuses, rarement vus dans l’histoire du Canada, soufflent, comme en témoignent les nombreuses émissions réalisées par « Enquête » contre d’autres organisations catholiques. Dans notre cas, le parti pris persécuteur se manifeste aussi dans le fait que Radio-Canada ne mentionne que les déclarations négatives faites par des accusateurs inadaptés, dont la grande majorité n’a jamais appartenu aux Hérauts de l’Évangile ni vécu dans leurs maisons.
Le parti pris de Radio-Canada et ses omissions
Radio-Canada elle-même, sur internet, prétend recueillir des témoignages de personnes ayant adhéré à la TFP (Société canadienne pour la défense de la Tradition, Famille et Propriété) depuis les années 1980. En réalité, les Hérauts de l’Évangile ont été fondés en 1999 et approuvés par Jean-Paul II en 2001 en tant qu’association de droit pontifical. Il n’a jamais été nié que de nombreux membres proviennent de l’ancienne TFP, mais il s’agit d’institutions différentes, et la TFP elle-même existe toujours et est active. Enfin, il n’y a pas un seul commentaire neutre, et encore moins un commentaire en faveur de l’association, ce qui montre bien que l’article est clairement partial.
Le contexte juridique ignoré par Radio-Canada
Avant de se pencher sur les réponses, nous tenons à préciser que Radio-Canada a été informée par les avocats des Hérauts de l’Évangile, par un courriel envoyé le 19/06/2024, du contexte de l’information qui leur était parvenue. Ce même courriel mentionnait deux communiqués de presse du conseiller juridique du Commissaire pontifical, que l’on peut trouver sur internet, et qui clarifient pleinement la stratégie calomnieuse d’un petit groupe très dynamique d’anciens membres mécontents de l’association des Hérauts de l’Évangile, qui depuis 2018 cherchent des journalistes pour promouvoir inlassablement des actions juridiques et médiatiques au Brésil et dans certains pays où ils savent qu’il y a des maisons de Hérauts de l’Évangile.
Pour cette raison, le Dr Hugo José Sarubbi Cysneiros Oliveira, conseiller juridique du cardinal Raymundo Damasceno, et également conseiller juridique de la Conférence épiscopale brésilienne, CNBB, déclare dans sa note que Radio-Canada a reçue et n’a pas prise en compte, par légèreté ou par malveillance, nous ne savons pas : « En ce qui concerne d’autres crimes hypothétiques, il est possible d’attester qu’à ce jour, aucun tribunal civil ou ecclésiastique, national ou étranger, n’a déclaré que l’association ou l’un de ses membres avait commis un quelconque délit. »
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Ainsi, par rapport aux faits rapportés par Radio-Canada, nous pouvons dire qu’il s’agit d’un immense « flatus vocis », dépourvu de tout poids et de toute mesure par rapport à la réalité des faits. Radio ne fait que répéter ou ressasser, comme si elles étaient récentes et incontestées, des accusations qui ont déjà été examinées par les autorités judiciaires et ecclésiastiques et qui ont toutes été rejetées ou jugées infondées en raison de graves incohérences. Ainsi, à la lumière de la vérité, le fantôme « chassé » par Radio-Canada n’était qu’une inoffensive bulle de savon, comme nous allons le voir.
Analyse des accusations diffusées par Radio-Canada
Voici une analyse schématique de quelques-unes des allégations les plus sérieuses formulées par Radio-Canada :
Accusations d’abus sexuels
Concernant les allégations d’abus sexuels :
- L’une des accusations, provenant du Canada, a fait l’objet de deux enquêtes de la part de la Congrégation pour la doctrine de la foi, par l’intermédiaire de deux évêques délégués, et a été dûment classée (Prot. n° 16958/19), selon une lettre de la nonciature apostolique datée du 28 février 2019. Il n’y a pas de procédure civile sur le fond. La requérante est l’une des principales protagonistes des reportages de Radio-Canada. Elle est apparemment la jeune femme qui se cache dans le reportage — non pas parce qu’elle craint des représailles, mais parce qu’elle a honte que son environnement social actuel sache qu’elle a appartenu à une communauté catholique — et semble écrire une lettre en français qui n’a jamais été envoyée. Cette jeune femme a eu une vie difficile : sa mère est décédée lorsqu’elle était très jeune, et elle a été élevée par une sœur aînée qui a travaillé pour subvenir aux besoins de ses frères et sœurs, jusqu’à ce qu’elles deviennent toutes deux membres de la section féminine des Hérauts de l’Évangile. Cette jeune femme s’est éloignée des Hérauts de l’Évangile et, quelques années plus tard, elle est réapparue en lisant des accusations, toutefois sa sœur aînée, qui appartient à l’organisation et vit au Brésil, a déjà démenti publiquement les accusations, affirmant qu’elle ne reconnaissait pas le style et le langage de sa jeune sœur dans les textes, ce qui porte à croire qu’il y a eu manipulation pour porter ces accusations.
- Une plainte pour viol a été déposée dans un poste de police à Francisco Morato-SP. Cette plainte a fait l’objet d’une enquête par le commissariat des femmes de la police civile, plusieurs dépositions ayant été recueillies par un délégué. Dans la décision de classement de l’affaire, datée du 04/10/2019, le procureur a déclaré que la version de l’accusatrice contredisait toutes les preuves recueillies, « s’avérant fantaisiste et non crédible ». Dans le même ordre d’idées, le 20/05/2021, le ministère public a demandé la clôture de l’enquête de police et, le 21/08/2021, le tribunal de district compétent a ordonné cette clôture. L’allégation de la fausse victime fait actuellement l’objet d’une enquête pour un éventuel délit de dénonciation calomnieuse. Et maintenant, trois ans après le classement de l’affaire par les autorités policières, l’accusation est réapparue sur Radio-Canada…
- Une accusation en provenance de Colombie, dont la plaignante a soumis une lettre de rétractation de la fausse accusation « in solidum » à l’autorité civile compétente le 16 décembre 2019;
- Une autre provenant également de Colombie et est citée par Radio-Canada. Aujourd’hui, la protagoniste, Maria Paula Pinto, s’est rendue coupable d’une fausse dénonciation auprès d’une autorité civile compétente, conformément à la convention du 18 juillet 2022. Dans ce procès-verbal, elle déclare : « Je demande que cette déclaration soit acceptée comme une rétractation formelle de ce que j’ai dit dans les médias. Ces déclarations ne reflètent pas la réalité des événements que j’ai vécu au sein de ces institutions. »
L’accusation d’un prêtre démissionnaire
Il convient également de mentionner la déclaration déshonorante du prêtre Winston Salazar, ancien membre des Hérauts de l’Évangile. Dans une lettre datée du 17 août 2018, adressée au Père Walmir Bortoleto, Vicaire général de la Société cléricale Virgo Flos Carmeli, ce prêtre a demandé un indult pour quitter la Société, en déclarant : « Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer ma gratitude à Mgr João S. Clá Dias, fondateur de la Société, et à vous, Père Walmir, ainsi qu’aux formateurs, supérieurs et frères dans le ministère sacerdotal, qui m’ont accompagné pendant toutes ces années. C’est à cette Société que je dois ma formation pastorale, humaniste et universitaire, et pour tout cela je serai toujours reconnaissant, et en même temps je déclare que je n’ai rien à réclamer à la Société, tant matériellement que spirituellement. » Cependant, sur Radio-Canada, il accuse les Hérauts de l’Évangile de corrompre des évêques et d’autres autorités ecclésiastiques et insinue de manière incohérente que le fondateur s’est mal comporté envers les sœurs. Ces accusations sont contredites par le témoignage de plus de cent cinquante membres des Hérauts de l’Évangile qui vivent là où le père Salazar a séjourné pendant quelques années, dont plus de trente prêtres, ainsi que par une pétition signée par plus de 600 femmes qui appartiennent ou ont appartenu aux Hérauts de l’Évangile. Si l’on confronte les accusations actuelles du Père Winston, telles que diffusées sur Radio-Canada, avec le passage de la lettre citée ci-dessus, on se rend compte que les deux versions de la réalité se contredisent, ce qui remet en question l’honorabilité morale de l’accusateur. Il faut dire aussi que ce prêtre, de manière peu sérieuse et illogique, accuse à la légère des évêques et des autorités ecclésiastiques d’avoir accepté des pots-de-vin de la part de l’association. Si c’était vraiment le cas, pourquoi ne l’a-t-il pas signalé correctement? D’autre part, en dissimulant l’identité de ces prélats prétendument corrompus, il accuse des dizaines de cardinaux et d’évêques qui accueillent les Hérauts de l’Évangile avec bienveillance, ce qui apparaît clairement comme une énorme irresponsabilité et une déplorable injustice.
Le rôle du Défenseur public de São Paulo
En ce qui concerne le Défenseur public de São Paulo, également protagoniste des accusations contre les Hérauts de l’Évangile, Radio-Canada, de manière abusive, n’explique pas que l’action judiciaire mentionnée a été éteinte par la Justice de São Paulo, au Brésil, en première instance, pour manque de compétence du Défenseur, puisque TOUS les parents des mineurs inscrits dans les écoles ont présenté une procuration pour défendre leurs enfants et attester de l’honnêteté des écoles dans lesquelles ils sont inscrits;
Autres allégations non fondées
Les accusations de Rosiley Maria Piva, Christian Petitclerc et autres anciens membres mécontents
Rosiley Maria Piva, une avocate qui se présente comme la tante d’un membre de la branche féminine des Hérauts de l’Évangile, est connue comme l’un des leaders du groupe des membres mécontents des Hérauts de l’Évangile. La jeune femme, qui est majeure, est toujours membre des Hérauts de l’Évangile et sa tante avocate a intenté une action en justice pour obtenir l’interdiction civile de sa nièce, uniquement parce qu’elle estime que le fait qu’elle ait choisi de vivre au sein d’une communauté religieuse est un signe de « folie ». Que peut signifier une telle action? Il est évident que la jeune femme a été interrogée par des psychologues et des spécialistes et que rien d’anormal n’a été constaté. Le tribunal a rejeté la demande de la tante. Pourtant, elle aussi aurait dû être interrogée et n’a même pas été approchée par la chaîne de télévision canadienne.
Christian Petitclerc n’a jamais été membre des Hérauts de l’Évangile. Il a appartenu au TFP, comme il est possible de le constater sur les photos présentées. Qu’il porte plainte contre cette société, car il n’a aucune légitimité pour accuser une institution à laquelle il n’a jamais appartenu.
Daniel Morin, un autre des déclarants de Radio Canada, n’a jamais appartenu aux Hérauts de l’Évangile , mais à la TFP canadienne. Qu’il porte plainte contre cette société, car il n’a aucune légitimité pour accuser une institution à laquelle il n’a jamais appartenu.
Il s’est passé quelque chose d’étrange : la journaliste Priscilla Plamondon a été reçue au Brésil par un ancien membre des Hérauts de l’Évangile, responsable de la plupart des accusations dans l’affaire portée par le Bureau du défenseur public. Il s’agit d’Alex Ribeiro, que l’on a vu dans plusieurs interviews, notamment à la télévision brésilienne. En fait, cet « hôte », qui les a emmenés au domicile des Hérauts de l’Évangile, a utilisé des drones (photos dans le dossier), a été interviewé et, curieusement, son interview n’a été ni diffusée ni publiée. La raison semble être que ce personnage, qui se dit victime, a fait l’objet d’une enquête de police pour avoir proféré des menaces à l’encontre de membres des Hérauts de l’Évangile, notamment d’un prêtre. Ainsi, alors qu’aucune condamnation n’est en cours contre les Hérauts de l’Évangile, « l’hôte » de Radio-Canada au Brésil est empêché par les autorités d’approcher la victime qu’il a menacée, d’avoir des contacts avec elle par quelque moyen de communication que ce soit, ainsi que d’approcher les églises ou autres unités des Hérauts de l’Évangile . (Cf. Proc. n° 1503434-34.2024.8.26.0566, 22/10/2024).
L’affaire des exorcismes et bénédictions privées
En ce qui concerne les exorcismes, qui relèvent de la compétence exclusive de l’Église catholique, l’autorité ecclésiastique compétente de Bragança Paulista, où les faits se sont déroulés, a analysé le cas et déclaré qu’il s’agissait de bénédictions privées, où aucun type de délit canonique n’a été commis (cf. Procès-verbal de la réunion avec l’évêque du diocèse le 15/05/2017 et Avis du canoniste du diocèse du 24/07/2018). Bien qu’il s’agisse d’un acte dont l’extériorité n’est pas familière à ceux qui le regardent, le fait est que toutes les personnes impliquées dans les prières étaient d’accord avec elles, aucune ne s’est jamais plainte, et bien au contraire, elles étaient reconnaissantes pour les bons fruits obtenus.
Conclusion : Un reportage tendancieux et une déontologie journalistique douteuse
Le manque de sérieux de Radio-Canada
Il convient de souligner l’attitude peu humanitaire du reportage qui ne tient pas compte de l’état de santé de Mgr João Scognamiglio Clá Dias au cours des quatorze dernières années de sa vie, affecté par un grave accident vasculaire cérébral depuis 2010. Or, les accusations d’abus dont il fait l’objet renvoient à des périodes où il était déjà victime, avec des séquelles qui l’ont rendu invalide. Tel est le niveau d’« humanité » des persécuteurs sans scrupules de la foi chrétienne.
Enfin, Radio-Canada mentionne, au milieu de ses catilinaires précaires et douteuses contre les Hérauts de l’Évangile, une campagne journalistique contre notre Association en avril-mai 2022, déclenchée par un projet de construction d’église à Sevilla la Nueva, dans la province de Madrid. L’affaire a commencé comme une question d’urbanisme, mais s’est terminée par une véritable attaque contre l’association, sur le modèle de celle lancée par Radio-Canada, avec le même groupe de mécontents comme maître à penser. À cette occasion, comme on l’a dit, le conseiller juridique de notre Commissaire pontifical a publié deux communiqués de presse sur notre situation juridique et morale, que nous joignons à la présente. Ils parlent d’eux-mêmes. La situation depuis 2022 n’a fait que confirmer l’aptitude humaine et spirituelle des Hérauts de l’Évangile, compte tenu de la clôture des différentes procédures engagées contre notre association.
Nous croyons qu’une analyse sereine et objective des faits règle la question de l’attaque intempestive de Radio-Canada contre les Hérauts de l’Évangile . Nous devons vous confier notre déception face au grave manque de sérieux journalistique et au zèle passionné d’un diffuseur de la trempe de Radio-Canada, qui devrait privilégier la diffusion impartiale de l’actualité dans le respect de la vérité. Il s’agit d’une atteinte à la bonne réputation des Hérauts de l’Évangile, d’un véritable abus journalistique perpétré par un diffuseur qui s’est montré sans scrupules dans ses méthodes et sans véracité dans les faits qu’il rapporte, diffusant des mensonges, des demi-vérités et des faits périmés qu’il est pourtant facile de clarifier, comme nous avons tenté de le démontrer dans ces lignes.
Dans son reportage de l’émission Enquête consacré aux Hérauts de l’Évangile, Radio-Canada engage un véritable lynchage moral contre notre association. Après vérification des faits, ces affirmations que nous sommes « ultra-catholiques », « fanatiques », « médiévaux », « d’extrême droite », « dirigés par un gourou », « chevaliers de l’apocalypse », que « nous voulons tuer les infidèles », que nous vivons des maisons aux murailles « hautement sécurisés », « une secte approuvée par le Pape (ce qui est contradictoire en soi) », etc, que l’émission répète sans cesse, apparaissent clairement arbitraires, manifestement empreintes d’une mentalité anti-religieuse, intolérante et fermée de manière sectaire à toute forme de compréhension ou de dialogue.
En hommage à Monseigneur João Scognamiglio Clá Dias
En guise de conclusion, nous aimerions évoquer la figure de notre père spirituel et fondateur, Monseigneur João Scognamiglio Clá Dias, décédé le 1er novembre de cette année. Avec une affection filiale et un profond respect, nous voulons témoigner, en communion avec tous nos frères, du bien qu’il nous a fait et des fruits féconds de sa vie, de son sacrifice et de son apostolat.
Le vendredi 1er novembre, en la solennité de la Toussaint, Monseigneur João Clá Dias a rendu son âme à Dieu à l’âge de 85 ans. Les funérailles ont duré trois jours et ont été retransmises en direct sur la chaîne YouTube des Hérauts de l’Évangile. Des milliers de personnes étaient présentes et des dizaines d’autorités ecclésiastiques ont envoyé des condoléances et des notes de regret, dont plusieurs cardinaux, évêques et nonces apostoliques. Voici quelques extraits des messages envoyés par certaines de ces autorités.
Le nonce apostolique au Brésil, Mgr Giambattista Diquattro, a souligné que « son engagement était motivé par le désir d’annoncer le Christ, et sa mission se poursuit dans la vie de ceux qu’il a inspirés ». Le cardinal Orani Tempesta, cardinal de Rio de Janeiro, a rappelé que Mgr João Clá Dias « s’est distingué par son leadership et son engagement à rassembler les jeunes pour qu’ils vivent plus intensément la vie chrétienne ». Le cardinal Scherer, pour sa part, a rappelé que Mgr João Clá Dias « a laissé un immense héritage dans la formation spirituelle de nombreuses personnes » et a espéré « que sa mémoire vivante restera parmi nous ». Le cardinal Damasceno a souligné qu’il était un « homme apostolique qui, parmi ses réalisations, a reçu l’approbation pontificale des Hérauts de l’Évangile , de l’Association des fidèles et des deux Sociétés de vie apostolique [de droit pontifical] Virgo Flos Carmeli et Regina Virginum ». Enfin, le cardinal Franc Rodé, préfet émérite du dicastère pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, a déploré la mort de Mgr João en déclarant dans une lettre que « Je le ressens comme la perte d’un ami très cher que j’appréciais beaucoup, admirant son zèle apostolique infatigable et ses œuvres extraordinaires en faveur de l’Église. Un serviteur exalté du peuple catholique, une gloire du clergé brésilien. »
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Le samedi 2 novembre, à 14h, devant le corps de notre fondateur, ont concélébrés : le cardinal Raymundo Damasceno Assis, archevêque émérite d’Aparecida et commissaire pontifical; le cardinal Odilo Pedro Scherer, archevêque de l’archidiocèse de São Paulo; Mgr Sérgio Aparecido Colombo, évêque du diocèse où est décédé et enterré Mgr João; Mgr Benedito Beni dos Santos, évêque émérite de Lorena. Ces prélats, qui accompagnent les Hérauts de l’Évangile depuis de nombreuses années et les connaissent de près, ont laissé leurs témoignages que l’on peut voir sur la chaîne YouTube des Hérauts de l’Évangile.
Ainsi, le regrettable article de Radio-Canada, en plus de porter gravement atteinte aux codes les plus élémentaires de l’éthique journalistique, est en totale contradiction avec tout ce que disent et pensent les autorités ecclésiastiques du plus haut niveau, ainsi qu’avec les sentiments de milliers de fidèles qui témoignent des Hérauts de l’Évangile et de leur fondateur, Monseigneur João Clá Dias.
Nous sommes à votre disposition pour de plus amples éclaircissements, dans l’espoir que cette explication soit porteuse d’objectivité et de vérité.
Unis dans les Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie,
Hérauts de l’Évangile
Montréal, QC